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Au service des clients du Café-restaurant Ô5

le jeudi, 22 novembre 2018. Publié dans Rencontres

Au service des clients du Café-restaurant Ô5

Ahmed Hassan Nur travaille depuis 10 ans à la Fondation Foyer-Handicap, dont cinq ans au Café-restaurant Ô5. Son rôle est de servir les clients et de répondre à leurs demandes : «je commence à sept heures. Le matin, c’est une clientèle d’habitués qui viennent prendre leur petit déjeuner. J’essaie d’être le plus concentré possible.»

L’équipe compte une dizaine de collaborateurs en emploi adapté. Certains sont chargés du service et d’autres sont derrière le comptoir et doivent préparer les boissons et s’occuper de la caisse. Ahmed gère la répartition des tables : «Au départ, je ne le faisais pas, mais en observant mes collègues, j’ai trouvé cela intéressant et je m’y suis mis. Parfois, quand nous sommes peu nombreux et que je vois l’agenda se remplir, je prends en charge les réservations pour éviter à l’équipe d’être trop stressée. Quand la terrasse est ouverte, il y a davantage de travail, car il faut alterner entre l’intérieur et l’extérieur.»

Contrairement aux cafétérias dans les ateliers où il travaillait auparavant, le restaurant est ouvert au public : «La clientèle est variée et je dois à chaque fois m’adapter à de nouvelles demandes de sa part. La plupart des clients sont des banquiers ou des ouvriers qui travaillent dans les chantiers alentour. En 2013, quand j’ai débuté, ce n’était pas évident, mais maintenant je m’y suis habitué.»

Ahmed Hassan Nur souhaite continuer dans la restauration et obtenir une AFP (Attestation fédérale de Formation Professionnelle), voire un CFC (Certificat fédéral de Capacité).

Stage en immersion à l’hôtel InterContinental
En septembre, il a d’ailleurs effectué un stage en immersion à l’hôtel InterContinental (5 étoiles) pour découvrir le milieu de la restauration en dehors d’un atelier protégé. «Cette expérience a duré une douzaine de jours. Je travaillais à mi-temps. J’ai eu également l’occasion de m’occuper d’un brunch, le dernier jour.»

Le rythme était plus soutenu qu’à la Fondation et les pauses peu nombreuses. «L’hôtel InterContinental n’est pas un milieu protégé. Il y a beaucoup moins d’encadrement. Il faut respecter à la lettre les exigences. Je devais observer les clients et être certain qu’ils ne manquent de rien. Le dernier jour, j’ai eu un client un peu pénible. C’était en fait mon maître socioprofessionnel du Ô5 qui venait voir comment s’était passée mon expérience à l’InterContinental (rires).»

Ahmed est heureux d’avoir vécu cette aventure : « à la fin de la journée, j’avais toujours le sourire. C’était la première fois que je travaillais à l’extérieur de la Fondation. Au début, j’étais un peu stressé, mais j’ai pu me relaxer. Je me suis dit écoute et fais ce qu’on te demande. Bien que j’appréhende quand même de travailler dans la restauration hors fondation, je pense que j’ai réussi à faire ce que l’on attendait de moi ! »

Qui êtes-vous vraiment ?

Hobbies : Les activités à l’extérieur pendant les vacances. Depuis 2013, je vais dans un centre de vacances pour adultes. J’y fais du catamaran, j’adore ça. Dernièrement, j’en ai fait en Martinique. Je fais aussi du ski de fond et du ski alpin. J’adore le fitness.
Principales qualités : J’aime être attentif au bien-être des clients et à leur écoute. Je suis le roi du cappuccino, les clients sont toujours ravis et reviennent exprès pour le déguster.
Principal défaut : J’ai parfois tendance à vouloir aller trop vite.
N’aime pas : Les critiques et les mensonges.
Si vous m’invitiez à manger chez vous, que me cuisineriez-vous ? : Un filet de dorade avec une petite sauce au pesto, à la coriandre et à la menthe, accompagné d’un riz basmati et des carottes cuites à l’eau et glacées au vin.

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