Le sumo qui ne pouvait pas grossir

Jun est un jeune adolescent qui traîne dans les rues de Tokyo. Il s’est enfui de chez lui et ne veut plus parler à sa famille: son père s’est jeté du haut d’un immeuble et sa mère est très spéciale. Elle aime tout le monde, sauf son fils.

La rencontre avec Shomintsu, un maître de sumo, va changer sa vie du tout au tout. En effet, ce dernier va le harceler avec une seule phrase: «Je vois le gros en toi». Au début, Jun n’est pas du tout intéressé, mais il finit par accepter d’aller assister à un combat de sumo et finalement se passionne pour cette discipline. Il rejoint alors l’école de Shomintsu et découvre un monde parallèle incroyable. Il faut de la force physique mais aussi mentale pour battre son adversaire. Il apprend cependant à rester zen et à se contrôler.
Jun gagne alors beaucoup de combats. Il rencontre Reiko, la fille du maître des sumos. Plus tard, Jun décide de quitter l’école de Shomintsu et commence alors une nouvelle aventure…

Ce court roman est une histoire étonnante et les personnages sont vraiment intéressants. Jun, l’adolescent auparavant dans la rue, finit par se prendre en main et apprendre un métier. C’est un bel exemple de réussite.
Shomintsu est le type même de l’adulte qui, bien dans sa peau, peut guider les autres grâce à son expérience. C’est un personnage lumineux et communicatif.

Facile à lire, avec souvent des rebondissements éclaboussants, c’est un livre que je conseille volontiers à des jeunes qui se posent des questions concernant leur avenir.
J’ai adoré cet ouvrage. Il m’a fait découvrir la source du bouddhisme zen grâce à la généreuse documentation faite par l’auteur. C’est une histoire qui, transposée à notre époque, pourrait très bien arriver… Il faudrait que tous les jeunes puissent avoir un «Shomintsu» pour les conduire dans leurs projets de vie!