Proférations : lien harmonieux entre poésie et théâtre

«Proférations» est un recueil de 13 magnifiques textes poétiques et percutants composés par Jacques Roman. Il a reçu, en cette année 2016, le fameux prix européen «Virgile» de la poésie pour l’ensemble de son œuvre. Dominique Gay a eu la chance et le plaisir de jouer avec lui au début des années 1990, au théâtre «Comédie de Genève».

Certains ont été publiés dans les années 1990 et d’autres, qui viennent d’être écrits, étaient inédits jusqu’à maintenant. Jacques Roman est aussi comédien et metteur en scène de théâtre.

«Proférations» est un recueil de 13 textes percutants composés par Jacques Roman. Certains ont été publiés dans les années 1990 et d’autres, qui viennent d’être écrits, étaient inédits jusqu’à maintenant. Jacques Roman est aussi comédien et metteur en scène de théâtre. Il a reçu, en cette année 2016, le fameux prix européen «Virgile» de la poésie pour l’ensemble de son œuvre.

Ces textes sont encore plus beaux quand ils sont lus à haute voix et, surtout, par l’auteur lui-même! De cette manière, la liaison est faite entre la poésie et le théâtre. Ce recueil est très vivant. Nous comprenons mieux le terme de «Proférations» : au théâtre, l’acteur profère ou déclame son texte en exagérant les émotions ou les sentiments, sans en modifier le sens. Ainsi, les poèmes de «Proférations» gardent leurs délicatesses, leurs nuances psychologiques et leurs finesses littéraires.

Cet ouvrage se démarque par un rythme très varié et l’impression de retrouver de nombreux personnages avec chacun une voix particulière.

Au début des années 1990, j’ai eu la chance et le plaisir de jouer avec l’auteur, Jaques Roman, à la Comédie de Genève. Nous avons joué dans «Hamlet» de Shakespeare, dirigé par le regretté Benno Besson, qui a été également le directeur de ce théâtre.
J’avais aussi interprété avec lui un spectacle d’été, «La passion selon Pier Paolo Pasolini». Jaques est une personne très exigeante dans son jeu. Cette qualité se retrouve aussi dans son écriture. Cependant, le contact hors de la scène est assez difficile. Sa solitude est plus celle de l’écrivain que de l’acteur. Je le pressentais poursuivre dans cette voie de l’écriture.