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Lise Chappuis, « Tous ces chemins qui ne mènent pas à Rome »

le vendredi, 18 juin 2021. Publié dans Rencontres

Lise Chappuis, « Tous ces chemins qui ne mènent pas à Rome »

Lise Chappuis travaille comme assistante administrative à la Direction itinéraire d’intégration de la Fondation Foyer-Handicap. Elle a toujours aimé écrire et est très attachée aux livres qui laissent une place énorme à l’imaginaire.

Lise nous parle de son dernier roman : « Tous ces chemins qui ne mènent pas à Rome », paru en 2020, dont les premiers exemplaires ont été mis en page, imprimés et reliés par le secteur Edition de Foyer-Handicap.

C’est un ouvrage assez dur, parfois violent, qui contient beaucoup d’amertumes et de ressenti, mais aussi des passages plus joyeux. Elle décrit avec une grande authenticité le parcours tumultueux de cette femme, Laure qui nous guide vers un des rares chemins, le seul chemin peut-être qui, lui, mène à Rome.

Pourquoi ce livre ?
Je voulais écrire un roman, une promesse faite à mon fils quand il était enfant et que nous aimions inventer toutes sortes d’histoires. Ce n’est pas une autobiographie. Il est inspiré d’une histoire vraie, celle de ma relation avec mon fils, victime d’une maladie rare.

C’est peut-être une forme d’introspection, une façon de parler d’amour, de culpabilité, de haine, de maladie et de rêve, mais quand même romancé. Je crois, avant tout, de fidélité à la personne que je suis. J’ai choisi de prêter ces mots à Laure, le personnage central de mon livre, pour qu’elle nous relate les différents chemins parcourus. Cela fait une jolie aventure.

J’ai toujours aimé écrire, c’est une échappatoire. Je parle beaucoup, mais rarement de choses intimes et de ce qui me touche. Par contre, quand j’écris, je ne parle qu’avec moi, ça me regarde, c’est personnel. Une fois que c’est écrit, c’est fini et je peux tourner la page.

Cet ouvrage représente donc quelque part une très belle thérapie.

Je n’ai pas un parcours littéraire, c’est vraiment une passion.

Pourquoi ce titre ?
Il ressemble à celui du livre de Jean-Paul Liégeois sur Georges Brassens : « Les chemins qui ne mènent pas à Rome ». Ce titre m’est venu comme ça. Au début, je voulais le changer, en me disant qu’il était trop similaire à l’ouvrage de Liégeois. Mais certaines citations de ce livre me correspondaient. Par exemple, « Le plus difficile dans la vie est d’être soi et d’avoir assez de caractères pour le rester ».

Je décide donc de garder ma première idée qui me correspond. C’est un hommage à Georges Brassens que j’aime beaucoup. Durant mon enfance, j’ai été longtemps bercée par ses chansons, comme « Le grand chêne » qui a une réelle signification au-delà des mots. 

Comment écrivez-vous ?
Je commence toujours par écrire à la main. J’ai plein de petits bouts de papier qui traînent. Ceux-ci vont de la nappe de ma table aux enveloppes de courrier. Dès qu’il y a un truc qui se passe, je l’écris. Je trouve cela sympa. Ensuite, je fais un petit mix que je remets au propre, grâce aux outils informatiques. Je ne peux pas attaquer tout de suite sur l’ordinateur, il faut que j’aie un contact avec un stylo.  

J’écris plutôt la nuit, car d’une part je ne dors pas beaucoup et d’autre part j’arrive mieux à me concentrer. La nuit, les bruits sont atténués et c’est plus calme.

Parlez-nous de la publication du livre
Au départ, il n’était pas prévu d’éditer ce roman. Je voulais simplement mettre noir sur blanc l’histoire de cette Laure pour ma famille. Mon fils a adoré ce texte et m’a encouragé à le publier.

Je l’ai donc envoyé à plusieurs maisons d’édition. J’ai eu trois propositions d’éditeurs et je n’ai pas pu aller de l’avant.

J’attends comme tout le monde que la pandémie se termine et que je puisse me déplacer pour discuter d’éventuels contrats.

Finalement, la publication de ce livre est devenue mon projet professionnel. Il a pu se réaliser grâce à l’appui de la direction générale et la collaboration de l’équipe du secteur Graphisme-Edition et impression de l’atelier des Voirets de la Fondation Foyer-Handicap.

Nous avons fait la relecture ensemble et ils ont réalisé la mise en page, l’impression et la reliure. Nous avons été efficaces et c’était très sympa.

Le livre a été tiré à une cinquantaine d’exemplaires

Je tiens à tous les remercier, en particulier Ludovic Jaugey, le directeur général, Isabel Montserrat, la responsable de l’atelier, ainsi que Théo Gachet (graphiste) et Sebastiao Roberto (technicien PAO).



Comment se procurer le roman ?

Directement auprès de Lise Chappuis. 
Prix : CHF 22.-
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Lise Chappuis en quelque mot:

 Passions (en dehors de l’écriture)
Le bricolage et la rénovation. J’adore redonner vie aux objets.
Le jardinage et l’agriculture.

Qualités
La ténacité, « je suis capable d’aller jusqu’à l’épuisement pour arriver à quelque chose, sans avoir la capacité de m’arrêter »
La curiosité.
Extrêmement sensible, « je suis une éponge. Je pleure très vite. Mais toujours à l’abri des regards »
Perfectionniste, « Quand je n’arrive pas à obtenir ce que je veux, une virgule pas à un bon endroit, ça me met en colère ! »

Défauts
L’impatience.
Psychomaniaque du nettoyage. « Je dégaine plus vite l’aspirateur que le stylo ! ».
Mes principales qualités sont mes principaux défauts et inversement !

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