Animateur socio-culturel : écoute, disponibilité et diversité
Bruno Roth est animateur socioculturel à la résidence des Voirets de la Fondation Foyer-Handicap qu’il a intégrée en 1983. Il a ensuite changé d’orientation professionnelle pendant une quinzaine d’années. Puis il est revenu à la Fondation en 2007.
«Mon travail diffère d’un jour à l’autre. Il peut par exemple être axé sur une sortie individuelle ou collective ou alors concerner l’organisation des vacances des résidents. Je dois trouver des lieux adaptés, des financements et des accompagnements, tout cela en fonction du désir du résident. C’est un aspect important de mon activité», explique Bruno.
Il s’occupe également de la gestion administrative du fonds loisirs vacances destiné à financer les camps et les loisirs pour l’ensemble de la Fondation. Il a aussi à sa charge le suivi des stagiaires et toutes les demandes spontanées des résidents.
«Ce travail exige d’être disponible, à l’écoute, réactif et confiant. Il faut être sûr de ce que l’on propose, en ayant analysé et évalué la situation ou la sortie au préalable», complète-t-il.
Bruno a toujours aimé partager et faire découvrir de nouvelles choses à toutes les personnes, qu’elles soient en situation de handicap ou non : «Cela peut concerner les vacances ou des activités au sein de la Fondation comme le catamaran, un pique-nique ou une visite de musée. La diversité et le contact sont les deux axes que j’apprécie particulièrement dans mon métier».
Cependant, les diverses pathologies des résidents, les obstacles architecturaux et la recherche d’aide pour l’accompagnement présentent quelquefois des difficultés : «Il faut savoir évaluer, analyser, et déterminer ce qui est réalisable ou non», ajoute-t-il.
Bruno travaille en collaboration avec les assistants socio-éducatifs (ASE), le personnel soignant, ses collègues animateurs des autres sites et les ateliers et les familles pour certains projets.
«Les réseaux extérieurs sont importants à développer. Par exemple nous collaborons avec des organismes comme Just for Smiles, Procap, ainsi que d’autres institutions suisses qui s’adressent à des personnes en situation de handicap. Il est important de voir ce qui se fait ailleurs pour échanger des idées et des pratiques professionnelles», conclut Bruno Roth.
L’équipe d’animation
Bruno Roth, résidence des Voirets et coordinateur pour la Fondation
Noémie Brasey, résidence Gabrielle Sabet.
Coralie Drewniak, résidence Yamani. Simon Fachinotti, résidence du Petit-Lancy.
Parcours
Bruno Roth a un parcours professionnel atypique. À 19 ans, il commence comme aide-hospitalier puis travaille auprès de personnes âgées aveugles au Foyer du Vallon, à Chêne-Bourg. Il effectue ensuite sa formation à l’Institut d’études sociales du BIT. Il est engagé à temps partiel à Foyer-Handicap en 1983, d’abord comme aide-hospitalier, puis en tant qu’animateur au Petit-Lancy. Parallèlement, il travaille à l’Abarc, un centre pour jeunes à Vernier. Ces deux activités se complètent bien. Il s’arrête quelques mois pour voyager en Afrique. À son retour, il reprend son activité d’animateur au Petit-Lancy. Puis, il change de voie professionnelle. Il devient responsable construction et agencement de magasin chez H&M pour la Suisse romande et l’Europe. Par la suite, il travaille onze années comme assistant de Direction à la bijouterie Gilbert Albert. En 2007, il revient à ses premières amours : animateur à la résidence Yamani.
Qui êtes-vous vraiment ?
Hobbies
Les voyages, la photo, les animaux et la plongée sous-marine.
Principale qualité
La patience et le calme.
Principal défaut
Parfois très exigeant avec les autres et moi-même.
N’aime pas
Le mensonge.
Si vous m’invitiez à manger chez vous, que me cuisineriez-vous ?
Comme j’aime bien cuisiner, je vous proposerai un filet mignon à la sauce moutarde.
Info
Animateur socioculturel, qu’est-ce que c’est
L’animateur socioculturel ou l’animatrice socioculturelle gère et anime des institutions, services, associations ou mouvements. Leur public, très varié, peut être constitué d’enfants, de jeunes, d’adultes, de personnes âgées ou d’immigrés. Ils peuvent également être amenés à travailler avec des personnes souffrant d’un handicap physique ou psychique, ou en proie à des difficultés diverses. Tout en renforçant l’autonomie de ces personnes, ils leur donnent les moyens d’imaginer et de réaliser des projets d’activités et de développement tant sur le plan social que politique, culturel, éducatif, et des loisirs (source orientation.ch).
Galerie Photo