Souvenirs de jeunesse, le vélo - la bicyclette

Une fois que j’ai réussi à maîtriser cet engin nommé vélo ou bicyclette, je ne l’ai plus quitté, surtout que la ville de Berne — où je vivais à l’époque — est plutôt cyclophile : on y trouve énormément de pistes cyclables et les voitures sont respectueuses — dans tous les cas la situation est plus agréable là-bas qu’ici à Genève, où il me semble bien plus dangereux de monter sur une bicyclette.

A Berne, je ne me déplaçais jamais à pied — jamais ! Il fallait de la neige ou du verglas pour que mon vélo reste au garage… Et même là, j’ai essayé, mais j’avoue que ce n’est pas idéal, surtout si la route est carrément glacée… Je sais de quoi je parle : j’en ai fait l’expérience !

Lorsque j’étais au lycée, j’y allais en vélo, mes sorties la soirée, en vélo : c’est bien pratique lorsqu’il n’y a plus de transport public la nuit pour rentrer à la maison… Bye-bye le dernier bus : j’ai mon vélo !

Ainsi, avec mes parents, nous avons cherché des voyages proposés par l’ « ATE- Association transports et environnement ». Nous avons découvert des camps où la bicyclette est reine et donc le moyen de déplacement pour découvrir le paysage.

Nous avons opté pour un voyage au Pays-Bas : nous avions un bateau, où nous logions, et la journée, nous montions sur nos bicyclettes pour découvrir le paysage. Je me rappelle que c’était des vélos tout simples, rien à voir avec les VTT avec d’innombrables vitesses, que l’on trouve aujourd’hui.

Si le pays est vraiment plat, je le confirme… Je n’avais pas pensé au… vent, parfois vraiment violent ! Nous nous mettions à la queue leu leu, en changeant à tour de rôle la place au front pour profiter de l’abri du vent des vélos précédents : tout un système !

Le soir, nous retrouvions notre bateau pour un sommeil bien mérité. Mais avant, il fallait faire un petit tour au pub du coin, pour rencontrer les habitants toujours très sympathiques, qui nous demandaient comment nous nous étions perdus dans le coin…

Mais il ne fallait pas rentrer trop tard : nos vélos nous attendaient pour la suite du voyage, et nos mollets demandaient un peu de repos !

Donc les vagues nous berçaient dans un sommeil bien mérité... avant de continuer notre aventure le lendemain de bonne heure et heureusement avec le beau temps et la bonne humeur.