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Le développement durable : agir localement, penser globalement

le lundi, 17 juillet 2017. Publié dans Point de vue

Le développement durable : agir localement, penser globalement

Le développement durable définit le besoin de transition et de changement dont a besoin notre planète et ses habitants pour vivre dans un monde plus équitable, en bonne santé et en respectant l’environnement. Il offre des stratégies destinées à cadrer nos habitudes de consommation, évalue les conséquences de nos actes et propose de mieux les contrôler.

Il repose sur trois axes :

    1. L’écologie : les ressources de la terre ne sont pas illimitées.
    2. Le social : les habitants ont leurs limites. Ils ne peuvent pas supporter un surplus de pression sociale, d’aliénation et de pollution.
    3. L’économie : elle doit évoluer en harmonie avec la société.

Le capital écologique n’est pas inépuisable. Actuellement, nous le gaspillons sans penser aux générations futures. Des problèmes d’environnement tels la sécheresse, la déforestation, l’érosion, la diminution de la biodiversité ou les conséquences liés au réchauffement climatique en sont quelques exemples. Il ne sera pas possible de revenir en arrière.

L’eau, par exemple, a toujours été une ressource déterminante à travers les siècles : sans eau, pas de civilisation. Malheureusement, elle est devenue de plus en plus rare, surtout avec l’apparition des industries qui en consomment beaucoup trop et la polluent. Les deux tiers de l’humanité risquent de manquer d’eau dans moins de 50 ans. D’autant plus que l’ONU a récemment estimé la population du globe à 9,7 milliards d’individu d’ici 2050. Cela dépasse largement ce qui avait été prévu auparavant. Nous retrouvons également des phénomènes « naturels » catastrophiques se produisant très fréquemment et de façon rapprochée à travers le globe.

Le capital social est très important. Une société ayant une grande cohésion sociale sera plus efficace dans la réalisation d’objectifs concernant la population mondiale. Elle sera plus forte face à menaces externes telles que la dégradation économique ou les effets du réchauffement climatique

Le capital économique est ce qui permet à nos familles de vivre. Il est vu comme un but à part entière, plutôt qu’un moyen. Nous devons commencer à renoncer aux énergies fossiles et à les remplacer, le plus possible, par de l’énergie renouvelable. Récemment, la Suisse vient de bannir le nucléaire lors de la dernière votation. En Afrique, on s’oriente de plus en plus vers les énergies renouvelables, notamment pour l’éclairage domestique.

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Comme le montre ce schéma, les trois domaines (écologique, social et économique) sont étroitement liés.

Le développement durable dépend aussi de la politique. Nous devons modifier drastiquement nos comportements quotidiens. Comme le disait déjà René Dubos, agronome, biologiste et écologue français, en 1972, lors du premier sommet sur l’environnement : « il faut agir localement et penser globalement ».

Cela mérite réflexion. Il est important de penser aux générations futures maintenant. Demain, il sera trop tard. Je reste optimiste après la dernière réunion de Paris sur le climat, malgré le retrait des USA, car la plupart des pays souhaitent limiter la hausse de la température moyenne mondiale.