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La moto, ma passion 2ème partie

le lundi, 09 mai 2016. Publié dans Point de vue

La moto, ma passion 2ème partie

Que dire de toutes ces années de motard ? Que du plaisir, car j’ai toujours respecté les règles et étais toujours bien équipé. En plus du casque obligatoire, j’avais des gants super résistants ainsi qu’une veste et des pantalons en cuir bien épais contre le vent et la pluie, sans compter qu’en cas de chute c’était une protection bienvenue. Mon casque aussi était une merveille car il possédait une double visière: une normale externe et une teintée interne munie d’un système pour la relever et la descendre au besoin, ce qui fait que j’avais des lunettes de soleil en plus, si j’en ressentais le besoin, je pouvais la relever dans les tunnels ou en cas de lumière limitée. Un must vraiment que je conseille à tous, tellement c’est bien pratique quand on est porteur en plus, de lunettes de vue.

J’ai juste oublié au passage qu’après ma FZR, j’ai conduit une Suzuki GSXF1100, dont le confort de conduite a aiguisé mon intérêt pour les routières. En plus, comme disait un commentateur de télé, cette moto datait du temps où l’on savait faire des moteurs, puisqu’elle avait surtout un couple infernal, ce qui permettait en plus de se balader à bas régime sans problèmes d’à-coups et sa position confortable laissait présager du confort d’une grande routière comme les Pan-European que j’ai fait suivre après. Cette moto fut vendue à mon ex-beau-frère au Portugal où elle se trouve toujours, où elle fait sa joie, tellement elle est adaptable à presque toute situation. J’ai pu la conduire au bord de la mer ce qui fut merveilleux comme expérience. Ce pays est vraiment idéal pour faire de la moto, sauf en ce qui concerne les usagers de la route avec lesquels il faut redoubler de vigilance tellement ils sont distraits parfois. La moto, mon expérience: que du bonheur! Et qu’est-ce que ça me manque !

Oui ça me manque énormément ce sentiment de liberté que la moto procure y compris de lui faire ses services car c’est facile enfin, c’était facile, maintenant même faire un pas m’est impossible, quel tournant la vie prend parfois. Plus de moto, plus de voiture, plus de guitare et plus de balades à pied ou à vélo ; ce que le monde est cruel des fois. Bon mais ce texte est dédié à la moto, et donc je n’ai pas parlé des cruisers genre Harley-Davidson car ce n’était pas mon truc à l’époque, aujourd’hui c’est un peu différent puisque je me suis trouvé une passion pour ces bestioles ainsi que pour des Triumph Bonnie, la Bonneville qui a fait la légende de la marque anglaise. Les américaines sont très bien placées avec les manifestations du HOG (Harley Owners Groups), ou les groupes de possesseurs de Harley à travers le monde, même si plus présents aux USA, dont la mythique Route 66 fait encore rêver beaucoup de motards d’entre nous, ou bien le meeting de Daytona Beach entre autres.

Le trial est aussi une discipline que j’aime beaucoup même si je n’étais pas assez doué pour en faire moi-même. C’est assez bluffant de voir ce qu’ils peuvent faire avec leurs motos: grimper presque partout et traverser des sentiers battus, voire les courses indoor, ou les parcours de ouf avec des obstacles dont on se dit, non ce n’est pas possible. Et pourtant, si, ils peuvent presque tout faire ces pilotes, doués comme pas d’autres. Ils nous étonnent de par leur habilité et leurs franchissements détonants d’adresse, extrêmement rigoureux au centimètre près.

J’ai omis de parler des tous débuts avec ma TC50, une 50 cm3 aux performances étonnantes, de fabrication portugaise avec un moteur d’origine allemande (Sachs), de fabrication sous licence, un tout-terrain avec laquelle je me suis initié aux plaisirs du off-road, dans une moindre mesure. Mais le véritable réveil est venu après avec la Yamaha DT 125 elle aussi de fabrication portugaise, bien faite, sous licence, avec un refroidissement à air , qui a précédé la DTLC (liquid cooled), qui a eu une belle carrière parmi les petites cylindrées, et qui m’a permis de belles balades au bord de la mer, ce qui était encore possible à l’époque, dans le sable mouillé proche des vagues comme lors d’une balade à cheval, c’était magnifique. Les quelques chutes étaient sans conséquences, puisque dans le sable de la plage, en Algarve, au Portugal, un super souvenir sans doute. La pauvre 50cm3 n’y pouvait pas grand-chose faute de puissance pour s’attaquer au sable, mais la 125, elle, tirait bien son épingle du jeu ; bien sûr qu’une plus grande cylindrée serait super mais l’argent pour en acheter une faisait défaut, ce que ma maigre paye d’infirmier portugais, ne pouvait supporter à cette époque.

 

Rédigé et illustré de par C. Ribeiro, ex-motard et fier de l’être

 

 

portrait Carlos Ribeiro

Carlos Ribeiro
Rédigé et illustré par C. Ribeiro, ex-motard et fier de l’être