Monk : un personnage atypique

« Monk » est une série américaine, créée par Andy Breckman.

Elle parle des enquêtes policières d’un détective privé, Adrian Monk, ancien policier, né en 1958, à San Francisco. Il a un frère, nommé Ambrose. Les deux ont eu une enfance plutôt malheureuse. L’éducation stricte de leur mère et le départ définitif de leur père les ont profondément troublés. Adrian Monk développe suite à cet événement de nombreux troubles obsessionnels compulsifs (« TOC ») et autres phobies.

Le personnage se lave extrêmement souvent les mains avec des serviettes, il ne boit qu’une marque d’eau minérale, il procède à de nombreuses vérifications, telles que les portes et fenêtres soient fermées et aussi il ne marche que sur certains pavés dans une rue (un pavé sur deux, par exemple). Il n’aime pas que l’on change ses objets de place et qu’on dérange ses habitudes et ses rituels. Il effectue toutes ces actions pour soulager une anxiété et relâcher une tension interne.

A l’université, Adrian Monk fait la connaissance de Trudy Ellison. Il tombe sous son charme et elle deviendra ensuite son épouse. Il commence sa carrière comme policier à San Francisco. C’est un bon élément. Il vit ses meilleures années, jusqu’au jour où sa femme est victime d’un attentat à la bombe. Il ne va pas s’en remettre. Ses troubles obsessionnels compulsifs et ses phobies augmentent. Il ne peut plus exercer sa fonction au sein de la police. Il est alors suivi par sa fidèle infirmière personnelle Sharona Fleming et son psychiatre Charles Kroger. Après quelques années, il reprend du service comme consultant privé de la police de San Francisco. Il collabore avec le capitaine Leland Stottlemeyer et le lieutenant Randy Disher. Ensemble, ils enquêtent pour résoudre les affaires les plus difficiles.

Adrian Monk espère toujours pouvoir réintégrer son premier emploi.

Mis à part les défis intellectuel et professionnel de ses enquêtes, sa seule obsession est de retrouver le meurtrier de sa femme.

Je trouve cette série bien filmée, elle met en avant une sorte de anti-héros en la qualité du personnage d’Adrian Monk, détective plein de « toc », mais attachant et surtout très intelligent. J’apprécie également l’évolution des relations qu’il noue avec ses deux assistantes ainsi qu’avec le capitaine Stottlemeyer et le lieutenant Disher.