«Moi, Daniel Blake» un film qui vous prend aux tripes

Daniel Blake a été victime d’un AVC et a perdu son travail de charpentier. Il se présente donc dans un bureau de placement peu accueillant. Il se sent comme un numéro de plus, un citron qu’on a bien pressé et qu’on jette! En attendant son tour, Daniel aperçoit au loin une administratrice plutôt autoritaire, malmener une jeune chômeuse accompagnée de ses deux enfants! Il défend par solidarité sa «collègue chômeuse» agressée injustement par la fonctionnaire. Tout ce petit monde est violemment expulsé du bureau de placement. Daniel, la jeune femme et ses enfants font alors connaissance. L’ainée l’admire pour son action physique très courageuse. Elle aura l’occasion de le lui montrer et de le prouver.
Ce premier acte, qui vous prend aux tripes dès le début, constitue la scène fondatrice de tout le film.

Cela m’a beaucoup touché. Le talent du réalisateur nous permet, à travers de belles images, de faire un peu oublier la lourdeur de la réalité du thème principal du film qui est le chômage. Sa construction est subtile. Par exemple, dans une scène, Daniel Blake tague un mur. Ceci lui permet de se libérer de sa situation angoissante d’être à la recherche d’un travail.

Palme d’or du Festival de Cannes 2016