«Demain», un documentaire passionnant et optimiste sur l’écologie

Malgré un constat plutôt sombre, triste et négatif de la pollution dans le monde, essentiellement liée aux effets de l’utilisation du pétrole (CO2), le film «Demain» nous donne enfin des solutions individuelles et collectives. Il est stimulant. Des gens sur tous les continents font des expériences écologiques et inventent un autre monde. Par exemple, en Hollande, des légumes et des plantes sont semées manuellement, ce qui donne une densité plus importante aux plantations contrairement à celles de l’industrie alimentaire mécanique. D’ailleurs, cette dernière met en péril de nombreux emplois. Elle envoie dans l’air de nombreux et violents pesticides qui agressent l’agriculture ! Les abeilles qui pollinisent les plantations sont attaquées. Cette forme d’agriculture dite intensive détruit les champs et a des conséquences graves pour la santé!

Ce documentaire, filmé à la manière d’une fiction, est de nature à offrir un monde bien meilleur aux générations futures si on s’ouvre dès à présent à ses propositions constructives. C’est une aventure positive et inventive qui apporte un regard différent et se distingue des autres reportages sur le même sujet.

Copenhague, au Danemark, m’a frappé pour sa gestion exemplaire des transports. En effet, des pistes cyclables et des zones piétonnes ont été construites en grand nombre. 67% des gens prennent les transports publics, vont à pied ou à vélo! Demain, la ville vise les 75 %. C’est une solution formidable pour obtenir un air pur.

 Une autre idée lumineuse est la création d’une monnaie parallèle qui n’a de la valeur que pour les gens qui échangent entre eux. Il s’agit d’un circuit fermé entre divers métiers et savoir-faire, une sorte de troc. Par exemple, un boulanger vend son pain à un fleuriste qui lui-même vend ses fleurs en échange.

Pour finir, le film met en valeur l’éducation, très importante pour la gestion du futur. Par exemple, en Finlande, il n’y a jamais plus de 16 élèves par classe avec deux enseignants. Cela fait rêver, non ? En Suisse on compte souvent 24 élèves par classe ! De plus, il n’y a plus de bureau qui obligent les élèves à rester assis, immobiles, sages comme des images et à se lever, par politesse, à l’arrivée du maître avant la leçon ! Ils sont par terre sur des coussins et prennent les positions qu’ils veulent. On obtient alors une bien meilleure concentration qui se ressent sur les résultats scolaires.

Bien d’autres aspects sont à découvrir dans ce très beau reportage que je vous encourage vivement à aller voir