Les lumières de l’automne et les contrastes de l’hiver

David est maître socioprofessionnel à la Fondation Foyer-Handicap. Passionné de photographie depuis de nombreuses années, il expose pour la première fois quelques-unes de ses images sur son lieu de travail, à l’atelier des Voirets.

« Dans mon temps libre, dès que je sors, j’emporte toujours mon appareil photo ».

Les débuts

« Bébé, j’avais déjà un appareil photo entre les mains ! Mon père aimait aussi beaucoup faire de la photo. »

À l’école, David suit avec quelques copains des cours de photographies. C’est vite devenu une passion.

Depuis trois ans, il a investi dans du matériel plus performant. « J’ai suivi également des formations en ligne afin d’améliorer le rendu de mes images. Je possède aussi de nombreux livres, revues spécialisées et vidéos sur ce sujet. »

À la Fondation, il a eu la chance de participer à une formation avec le photographe Niels Ackermann, un professionnel de renommée internationale.

Thématiques
Ses sujets de prédilection sont essentiellement les paysages et les animaux en milieu naturel : « J’essaie de trouver une sorte de connexion avec ce que je photographie. Par exemple, quand je prends le cliché d’un oiseau, j’aime cet instant où il va me regarder et qu’un lien s’établit. J’essaie de travailler la composition. J’apprécie quand les images racontent une histoire. »

Photo préférée 
David n’a pas vraiment d’image préférée : « Chacune a son ambiance. Toutes mes photos évoquent un souvenir, même si le résultat n’est pas extraordinaire du point de vue artistique. J’apprécie particulièrement le cliché réalisé à la Tine de Conflens à la Sarraz, dans la région de Morges. La chute d’eau et l’escalier en pierre donnent une ambiance incroyable à ce lieu. »

Le bonjour de David Alfred
Les photographies sont signées David Alfred : « Il s’agit de mon prénom en entier. C’est mon nom d’artiste (rires). Alfred est également le prénom de mon grand-père maternel que je n’ai malheureusement pas connu. »

Pourquoi la photo ?
« Le temps s’arrête. C’est une fenêtre sur un moment précis. »

Les sorties lui permettent de prendre l’air, admirer de beaux endroits et ressentir différentes ambiances : « Dans la forêt, le brouillard peut créer un cadre de film d’horreur, c’est assez fou. Mais cela peut changer très rapidement. Tout à coup l’apparition de la lumière modifie complètement l’atmosphère ! » 

Terrain de jeu
David photographie essentiellement en Suisse et en France voisine : « Il y a une vingtaine d’années, j’ai voyagé en Australie et au Québec. Je regrette de ne pas avoir eu mon matériel actuel à cette époque, car les paysages sont vraiment fantastiques dans ces pays. Mais nous n’avons pas besoin d’aller loin pour découvrir de belles choses. »

À travers ses photos, il souhaite montrer aux gens la beauté de la nature : « C’est quelque chose de magnifique, précieux et fragile qu’il faut préserver. »